Courtiers en crédit : comment résoudre les problématiques de l’année 2020 ? Publié le 13/10/2020
Courtiers en crédit : comment résoudre les problématiques de l’année 2020 ?
Courtiers en crédit : comment résoudre les problématiques de l’année 2020 ?

Le courtage en crédit connaît certainement l’une des années les plus difficiles qu’il ait eu à affronter. Entre des recommandations du HCSF qui ont pour conséquence la multiplication des refus de dossiers, la baisse des conventions de partenariat et évidemment la crise sanitaire qui fragilise le pouvoir d’achat des Français, 2020 ressemble à une année noire pour les courtiers IOBSP. Tous ces facteurs poussent la profession à se réinventer, car les Français ont toujours autant besoin des courtiers pour concrétiser leur projet immobilier.

Pourquoi la transformation digitale des courtiers en crédit est-elle incontournable ?

Fort en rebondissement, si l’année 2020 n’a pas été favorable à la croissance des entreprises et en l’occurrence aux professionnels des services financiers, elle a suscité une réelle prise de conscience quant au besoin de digitalisation de leur activité. Imposée par un contexte économique et sanitaire incertain voué à perdurer, la transformation digitale est indispensable pour s’imposer sur le marché très concurrentiel du courtage en crédit.

A l’issue d’une enquête réalisée par Eloa auprès des courtiers à la sortie du confinement, 60% d’entre eux ont vu leur activité ralentir et même s’arrêter pour 30%. Dans 57% des cas cette décision n’était pas de leur ressort et fut imposée par le report ou l’arrêt des projets de leurs clients.

Cependant, le manque d’outils digitaux, un facteur interne à leur organisation cette fois-ci, les a également contraints à réduire leur activité. La Covid-19 impliquant des mesures de distanciation sociale a métamorphosé les interactions entre l’intermédiaire et son client ainsi que la gestion des dossiers clients. Un réel problème pour les professionnels n’ayant pas entamé leur transition digitale et qui ont été dans l’impossibilité de traiter leurs dossiers de crédit à distance.

Si cette orientation stratégique est aujourd’hui indispensable pour poursuivre son activité en traitant des dossiers à distance, elle permettra dans un second temps de centrer son activité autour du client, aujourd’hui considéré comme un facteur clé de succès et un élément différenciant. Les emprunteurs sont à la recherche d’une réelle expérience de crédit, fluide, efficace, transparente et humaine.

Pour répondre à ces besoins réels et effectifs, se tourner vers une plateforme collaborative comme Eloa représente une opportunité pour les courtiers en crédit. Grâce à de nombreuses fonctionnalités, ils digitalisent le traitement d’une demande de crédit dans sa globalité :

  • Dépôt de pièces digitalisé
  • Signature électronique
  • CRM de relances automatisées
  • Suivi en temps réel des dossiers
  • Coffre-fort numérique

Avec ces fonctionnalités, l’efficacité administrative des courtiers en crédit est assurée grâce à une constitution du dossier simplifiée et complète.

Eloa apporte aux courtiers des services innovants qui répondent à leurs problématiques actuelles afin d’augmenter leur productivité et d’optimiser leur relation client à distance.
 
Quels enjeux face à la perte de conventions bancaires ?

2020 marque également une baisse du nombre de conventions bancaires pour les courtiers en crédit. Conséquence, des difficultés pour les IOBSP à trouver l’offre bancaire la plus compétitive pour leur client, ou dans le pire des cas, pour traiter les demandes de financement. C’est donc leur cœur de métier qui est remis en question.

Pour continuer à maintenir leur activité et satisfaire les demandes de leurs clients, Eloa permet de travailler de façon collaborative sur les dossiers des clients avec un courtier qu’ils choisissent parmi les IOBSP déjà affiliés à Eloa et qui bénéficient d’une multitude de conventions bancaires.

Eloa a signé des conventions d’apport d’affaires avec ses affiliés IOBSP. Grâce aux accords mis en place entre Eloa et ses affiliés, les courtiers qui ne possèdent pas suffisamment de conventions bancaires pourront se positionner comme des apporteurs d’affaires et transmettre les dossiers de leurs clients à d’autres courtiers qui seront en capacité de les traiter grâce à de nombreuses conventions. Une réelle opportunité pour ces courtiers de toute de même conclure l’ensemble des demandes de financement de leurs clients.

Courtage en crédit, un modèle économique à réinventer ?

Depuis fin 2019, les banques se plient aux recommandations énoncées par le Haut conseil de stabilité financière (HCSF), incitant les établissements bancaires à redoubler de prudence concernant le profil des emprunteurs.

Désormais, leur taux d’endettement doit être strictement inférieur à 33% et la durée de prêt ne pas excéder les 25 ans. De plus, on retrouve aussi une baisse du taux d’usure (taux au-delà duquel banque ne peut accorder un prêt), rendant l’accès au crédit plus compliqué pour les emprunteurs dont le profil est plus risqué. Ces nouvelles réglementations touchent directement les ménages et plus particulièrement les investisseurs. Généralement propriétaires avec un crédit en cours, leur taux d’endettement est pour la plupart supérieur à 33%. Pour ces derniers, ce n’est pas moins d’un dossier sur trois qui a été refusé au mois de mai 2020. De ce fait, les courtiers se retrouvent directement impactés et voient le nombre de dossiers acceptés diminuer.

À la suite de cette augmentation du nombre de dossiers refusés, les courtiers doivent réagir et diversifier leur activité. Ils ne peuvent plus uniquement se contenter de la commission obtenue lors de l’obtention du crédit, mais doivent réinventer leur modèle économique en proposant des services complémentaires (assurance emprunteur, habitation, crédit consommation, regroupement de crédits…).

Si la diversification de l’activité des courtiers est nécessaire pour assurer leur développement économique, elle vient également répondre à une réelle demande des clients. Les emprunteurs faisant appel à un courtier espèrent obtenir le meilleur taux, mais pas seulement. En effet, ses conseils et son accompagnement constituent une demande majeure exprimée par leurs clients afin de concrétiser leur projet immobilier sereinement.

Fluidifier la relation courtier/banquier, une nécessité ?

La relation courtier/banquier est aujourd’hui encore trop obstruée, cloisonnée et parfois inefficace. Le manque de transparence et de fluidité freine l’obtention du crédit immobilier du client final et chaque acteur est perdant.

La digitalisation constitue une opportunité afin de réinventer en profondeur cette relation. En tant que plateforme collaborative, Eloa participe à cette transformation urgente et nécessaire en permettant à ses courtiers affiliés d’intégrer et de gérer leurs partenaires bancaires depuis leur espace professionnel. Les dossiers de crédits sont partagés en seulement quelques clics au partenaire bancaire de leur choix, le partage d’informations et les échanges sont ainsi largement fluidifiés. Depuis son espace, le client suit en temps réel l’avancée de son crédit.

Avec cette collaboration efficiente, la demande de financement est traitée plus simplement et chacun envisage sereinement la conclusion du projet.

L’avenir de l’intermédiation en crédit passera nécessairement par une relation courtier/banquier digitalisée, fluide, transparente et donc plus sereine.
 

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