Baromètre Crédits - Février 2025Publié le 05/02/2025
Baromètre Crédits - Février 2025
Découvrez notre analyse approfondie du marché du crédit en France au travers de datas uniques (données M-1)
Les chiffres clés :
Taux moyen de crédit immobilier : 3,23 %
Apport moyen : 72 403 €
Capital emprunté : 237 715 €
Durée moyenne d'un prêt immobilier : 278 mois
L’emprunteur type d’un crédit immobilier en janvier 2025 est âgé de 37 ans. On note une diminution des revenus du ménage de 273 €.
Les hors primo représentent 45 % des demandes de prêts envoyées en banques en janvier, un chiffre en baisse de 1 % par rapport au mois de décembre.
L’apport moyen s’élève à 72 403 euros par dossier de prêt, un niveau en baisse de plus de 6 000 € par rapport à décembre 2024.
Au mois de janvier, le capital emprunté moyen est de 237 715 € sur une durée moyenne de 278 mois et une mensualité avec assurance de 1 097 €. L’allongement de la durée de prêt demeure aujourd’hui l’une des solutions pour compenser la perte de pouvoir d’achat immobilier et le capital emprunté baisse. Le taux d’endettement moyen s’élève ainsi à 29,78 %.
Le taux d’intérêt moyen toutes durées de prêts confondues est de 3,23 % en janvier 2025.
En janvier 2025, la majorité des contrats d’assurance emprunteur souscrits sont des contrats groupes (83 %) contre 17 % de contrats individuels. On note une augmentation de 3 % de délégation d'assurance emprunteur par un contrat individuel par rapport à décembre 2024.
La garantie Décès/PTIA/ITT/IPT est souscrite dans 88 % des cas, loin devant la garantie Décès/PTIA 12 %).
Enfin, le coût moyen d’une assurance de prêt, toutes durées confondues s’élève à 20 118 euros pour un taux moyen de 0,32 %. On constate une augmentation du prix de l'assurance emprunteur qui a grimpé de plus 2 000 € par rapport à janvier 2024.
Le primo-accédant type en janvier 2025 est âgé de 31 ans et perçoit des revenus mensuels de 2 988 €. Des revenus plus modestes que la moyenne globale et qui limitent la constitution de l’apport (62 977 €), soit près de 10 000 € en moins que la moyenne tous profils confondus. Aussi, le capital emprunté des primo-accédants s’élève à 215 121 €, soit 22 000 € de moins par rapport au capital emprunté tous profils confondus.
Les conditions d’accès au crédit très strictes, notamment la règle des 35% d’endettement, difficile à respecter pour les primo-accédants, obligeant ces profils à allonger la durée de prêt au maximum pour réduire leur mensualité et ainsi préserver une capacité d’emprunt leur permettant d’acheter un bien immobilier correspondant à leurs critères. Aussi, la durée de prêt moyenne des primo-accédants est de 285 mois (23 ans). Le taux d’endettement des primo-accédants s’élève lui à 29,39 % pour une mensualité moyenne de 1 092 € avec un taux d’intérêt de 3,24 %.
Côté crédit consommation, le profil emprunteur type de janvier 2025 est âgé de 48 ans pour un revenu de 2 532 €. Par rapport à décembre 2024, le revenu des emprunteurs est en diminution de 170 €.
Plus de la moitié des emprunteurs sont salariés du secteur privé (56 %), 18 % sont des salariés du public, 14 % sont des retraités et 10 % des indépendants.
En janvier 2025, ce sont les véhicules qui dominent le classement des projets les plus régulièrement financés à l’aide d’un crédit consommation (59 %). le besoin de trésorerie 14 %, L'équipement de la maison 6 % et les travaux 16 %.
Le montant emprunté moyen atteint 12 768 € en janvier 2025 sur une durée de 53 mois et pour un TAEG de 11,59 % tous projets confondus. Les montants empruntés par projet : Véhicule : 14 338 € Travaux : 13 459 € Trésorerie : 4 000 € Autres : 22 500 €
Chacune des durées de prêt enregistre une stagnation ou une baisse des taux d’intérêts hors assurance entre décembre 2024 et janvier 2025 (- 0,05 point sur 10 ans, - 0,05 point sur 15 ans, - 0,06 point sur 20 ans et - 0,07 point sur 25 ans.)
« En ce début d'année, nous ressentons un frémissement au niveau du marché de l'immobilier et des services financiers. Les professionnels du secteur sont à l'affut du bon client et les futurs emprunteurs sont prêts à faire des concessions pour devenir propriétaires.
Les banques nous indiquent vouloir une certaine constance ou stagnation au niveau des taux afin de rassurer le marché. Cela permettrait aussi de faire baisser les prix de l'immobilier.
L'interrogation du jour, va-t-on avoir un gouvernement qui dure mais surtout un gouvernement qui comprenne les enjeux des Français en attente d'un accompagnement pour accéder à la propriété ainsi que de répondre aux besoins des professionnels (PTZ élargi...) ? Réponse cette semaine ! » Ludovic Laborde CEO & Co-fondateur d’Eloa